22.11.08

It had to be expected

Semaine difficile.
Marre de l'irrespect, que l'on commence à percevoir dès l'âge de 9 ans.
Marre de la médiocrité ambiante.
Marre que cet irrespect et cette médiocrité gâchent les rares traces de sympathie et de potentiel qu'on peut apercevoir.
Marre d'essayer de partager un jeu si enrichissant, si vaste, avec des enfants dont 99% n'auront jamais la moindre idée de sa beauté. Peu importe que la majorité d'entre eux m'adorent.
Marre de me rendre compte que ce que je fais est inespéré par rapport à ce que je pourrais faire d'autre, mais pourtant encore si loin de ce qui me conviendrait pleinement.
Marre de beaucoup de petits détails.

Je ne sais pas si je vais être en mesure d'apprécier le week-end à venir. Au contenu qui pourtant, pendant des années, m'était vraiment plaisant.

13.11.08

Sweet things

Après quelques semaines de montagnes russes, les choses commencent à glisser de nouveau depuis quelques jours. Un bon dimanche, des cours plus encourageants, une voiture sur le point d'être réparée, quelques émotions en regardant la télé, quelques perspectives qui se cultivent, une meilleure maîtrise des événements, quelques éléments de ce genre.
Je me féliciterais presque d'aussi bien gérer l'adversité.
Quand c'est à bon escient, je crois que nous devons nous féliciter des personnes qui se félicitent.
How can you recognize sweet notes ? They're short.

1.11.08

Short note about an unknown girl

J'ai quelques rues à parcourir avant de rejoindre la bouche de métro, il fait nuit, il ne pleut plus pour l'instant mais la ville est trempée. Après avoir tourné à un coin de rue marche quelques mètres devant moi dans la même direction une silhouette gracieuse mais qui surprend d'emblée par rapport aux autres passants : elle n'a pas de manteau, seulement un pull en laine. J'imagine qu'une certaine partie de la grâce s'évaporerait si elle était habillée comme tout le monde. Les mètres défilent sous nos pieds et je m'enquiers de l'accoutrement des autres passants : elle fait réellement figure d'intrus. Au bout de quelques secondes me vient l'idée de la rattraper et d'entamer la conversation par "On t'a volé ton manteau ?". Arna n'a habituellement pas peur d'aborder des inconnus, mais surtout par courrier ou par mail... Ici la timidité m'a rattrapé. C'est idiot, j'aurais peut-être quelques choses à ajouter, même minces, et cette note ne s'arrêterait alors pas là.