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"Hymne à l'ouverture" : 900 000 résultats
"Hymne à la fermeture" : 3 résultats (et encore, le même site)
D'accord, faussée par les hymnes nationaux joués en ouverture d'événements. Mais néanmoins.
S'ouvrir aux autres. S'ouvrir au monde. Rengaines connues. Salvatrices paraît-il.
Et s'il était des personnes pour lesquelles c'était au contraire destructeur ?
Elles, feraient mieux de se fermer, de s'enfermer, de se refermer.
De refuser, d'esquiver, de se cacher, de fuir.
Cette fermeture a des inconvénients, certes, l'être humain étant un être social, à la base. Mais toute la question est de savoir si, pour ces personnes, les inconvénients dépassent les avantages ou non. Mon argument est justement que les avantages sont plus nombreux.
Il ne s'agit pas d'une fermeture totale. Comme un moine solitaire ou un ermite. D'ailleurs même les moines se regroupent.
La fermeture totale est proche de l'utopie et inenvisageable concrètement.
Non, il est question de l'approche sociale générale, avec la tendance à l'ouverture ou à la fermeture.
Je recherche un état un peu apaisant, un peu serein, qui permette de survivre sans trop souffrir, sans souffrir trop souvent, sans se torturer. Et s'il y a bien une chose dont je sois convaincu c'est que pour moi - et pour le coup sans doute pour d'autres aussi - cela ne passe certainement pas par une tendance à l'ouverture, une tendance aux interactions sociales. Ce n'est pas que la fermeture m'apporte de grands bénéfices, c'est qu'elle évite les désagréments de l'ouverture.
Oui, il s'agit de fuir les êtres humains. De fuir le fonctionnement humain. C'est de cela qu'il s'agit. C'est un reproche de beaucoup de choses, c'est de la négation, c'est du mépris. C'est une protection.
On prétend qu'aimer et épouser le fonctionnement humain est naturel et normal. Disons plutôt que c'est majoritaire. Je réfute l'idée selon laquelle tout être humain tend forcément vers ce schéma. J'avais écrit que je ne pensais pas que tous les êtres étaient faits pour vivre, c'était un peu fort mais en tout cas je ne pense pas que tous les êtres soient faits pour apprécier le fonctionnement humain, pour apprécier autrui. Il y a toujours cet argument comme quoi si une personne va mal c'est qu'elle doit changer. C'est simple d'esprit. Ce n'est pas vrai. Il n'existe pas d'argument valable prouvant qu'elle ira mieux si elle change. Surtout pourquoi faire changer une personne ? Elle est ce qu'elle est, c'est ça qu'il faudrait respecter. Même si elle va mal. Vous est-il venu à l'esprit qu'elle pouvait aller mal tout en étant tout à fait elle-même ? Je ne vois pas de contradiction dans cet état de fait. La contradiction n'existe que si le postulat de base est, à tort, qu'une personne va forcément bien si elle parvient à être elle-même. Car cela dépend aussi du monde qui l'entoure. Imaginons que tous les humains deviennent fous, sauf un. Celui-ci va forcément rapidement aller très mal. Pourtant c'est lui qui est sain. Je ne prétends pas ainsi être sain et que le reste du monde ne le soit pas, c'était juste un exemple illustratif.
J'en ai assez d'aller mal. Il faudrait que je trouve quelque chose mais il est probable que cette recherche n'aboutisse simplement jamais. Après tout, cela fait déjà très longtemps que je cherche et j'ai épuisé les réponses possibles. Il n'y a pas de réponse ou de solution. Il faut simplement que je me rende à l'évidence, j'allais mal, je vais mal et j'irai mal. C'est basique. Et il n'existe rien qui puisse modifier profondément ceci. Cesser de chercher c'est donc déjà positif. C'est d'ailleurs ce que j'avais fait à deux reprises, en 1996 et en 2003, cesser de chercher. Je ne sais pas si ça peut encore fonctionner, peut-être que je suis arrivé au bout des limites de cette technique. Sauf si ce n'est pas une technique. Cela semble plutôt fatal et forcé. Et adapté.
On m'a proposé l'ouverture, je l'ai refusée en bloc. Je ne sais pas si c'était une erreur, mais j'avais fondamentalement, viscéralement, l'impression que c'était la bonne décision, la décision qui me correspond. Il me faut de la fermeture, oui, cela semble évident. Je dois fuir le monde, même si cela comporte des inconvénients. Il faut choisir le moindre mal, n'est-ce pas.
Je ne peux trouver de solution (miracle) mais je peux arrêter de chercher. Et ce que je peux faire aussi, c'est me faire une sorte de plan de survie. Je me connais assez pour cela. Alors je sais, les amoureux de la vie, de l'ouverture, du social, de l'humain, diront que c'est du bricolage inadapté et que le seul salut se trouve dans l'ouverture. Je sais. Je les ignore. Je les méprise. Profondément. Ils ne comprennent pas, tant pis pour eux. Je ne vais pas (plus) perdre de temps avec eux. Je viens déjà d'en perdre avec ces lignes.
Un plan de survie donc. La base est connue, c'est la fermeture. La fermeture est simplement mon fonctionnement habituel en fait, rien de nouveau ou de compliqué ici. Passer un maximum de temps seul et esquiver au maximum les interactions sociales. Je connais bien.
Ensuite, arrêter de se torturer devant des choses imbéciles, injustes ou humaines. Dans la mesure du possible. C'est une grande difficulté, évidemment. Car ces imbécillités, injustices, humanités, sont à la source de mes difficultés. Mais essayer de les ignorer, de les relativiser. Je ne sais que trop qu'elles existent et que je vais en rencontrer régulièrement ! Un haussement d'épaules sont à peu près tout ce qu'elles méritent. Un peu comme un sage d'ailleurs. Ce ne sont que des choses routinières et la réponse logique est "la routine". Même si bien sûr c'est une routine qui fait souvent mal. Mais ne pas en souffrir plus que de raison, plus qu'elles ne le méritent, plus que la routine ne le mérite. Relativiser au maximum, puisque c'est de toute façon connu. Le mal est connu. Les humains sont connus. Leur fonctionnement est connu.
Ensuite, se concentrer autant que possible sur les rares choses qui m'apportent un petit peu de soulagement, de positif, de consolation. Sur ces parenthèses puisque de toute façon c'est ce qu'elles sont. Si je dois me noyer dans ma passion, eh bien que je me noie. Ce n'est autre que ce que j'ai utilisé de 1996 à 2001, et dans une moindre mesure ces dix dernières années, et ma foi ça n'a pas si mal fonctionné. De toute façon je n'ai pas le choix ! Et c'est un choix agréable et facile à faire, celui-là.
Cesser de vouloir changer le monde car de toute façon c'est utopique, cesser donc les croisades inutiles, les remontrances à tout va, la critique permanente. Le monde est ce qu'il est, je vais tenter d'y évoluer muni de mon plan de survie.
Enfin, faire mon bout de chemin comme je peux, en me fixant des objectifs et des projets, puisque je ne peux faire sans. En ignorant les obstacles, en les esquivant, tout comme j'esquiverai l'humanité autant que possible.
"Hymne à l'ouverture" : 900 000 résultats
"Hymne à la fermeture" : 3 résultats (et encore, le même site)
D'accord, faussée par les hymnes nationaux joués en ouverture d'événements. Mais néanmoins.
S'ouvrir aux autres. S'ouvrir au monde. Rengaines connues. Salvatrices paraît-il.
Et s'il était des personnes pour lesquelles c'était au contraire destructeur ?
Elles, feraient mieux de se fermer, de s'enfermer, de se refermer.
De refuser, d'esquiver, de se cacher, de fuir.
Cette fermeture a des inconvénients, certes, l'être humain étant un être social, à la base. Mais toute la question est de savoir si, pour ces personnes, les inconvénients dépassent les avantages ou non. Mon argument est justement que les avantages sont plus nombreux.
Il ne s'agit pas d'une fermeture totale. Comme un moine solitaire ou un ermite. D'ailleurs même les moines se regroupent.
La fermeture totale est proche de l'utopie et inenvisageable concrètement.
Non, il est question de l'approche sociale générale, avec la tendance à l'ouverture ou à la fermeture.
Je recherche un état un peu apaisant, un peu serein, qui permette de survivre sans trop souffrir, sans souffrir trop souvent, sans se torturer. Et s'il y a bien une chose dont je sois convaincu c'est que pour moi - et pour le coup sans doute pour d'autres aussi - cela ne passe certainement pas par une tendance à l'ouverture, une tendance aux interactions sociales. Ce n'est pas que la fermeture m'apporte de grands bénéfices, c'est qu'elle évite les désagréments de l'ouverture.
Oui, il s'agit de fuir les êtres humains. De fuir le fonctionnement humain. C'est de cela qu'il s'agit. C'est un reproche de beaucoup de choses, c'est de la négation, c'est du mépris. C'est une protection.
On prétend qu'aimer et épouser le fonctionnement humain est naturel et normal. Disons plutôt que c'est majoritaire. Je réfute l'idée selon laquelle tout être humain tend forcément vers ce schéma. J'avais écrit que je ne pensais pas que tous les êtres étaient faits pour vivre, c'était un peu fort mais en tout cas je ne pense pas que tous les êtres soient faits pour apprécier le fonctionnement humain, pour apprécier autrui. Il y a toujours cet argument comme quoi si une personne va mal c'est qu'elle doit changer. C'est simple d'esprit. Ce n'est pas vrai. Il n'existe pas d'argument valable prouvant qu'elle ira mieux si elle change. Surtout pourquoi faire changer une personne ? Elle est ce qu'elle est, c'est ça qu'il faudrait respecter. Même si elle va mal. Vous est-il venu à l'esprit qu'elle pouvait aller mal tout en étant tout à fait elle-même ? Je ne vois pas de contradiction dans cet état de fait. La contradiction n'existe que si le postulat de base est, à tort, qu'une personne va forcément bien si elle parvient à être elle-même. Car cela dépend aussi du monde qui l'entoure. Imaginons que tous les humains deviennent fous, sauf un. Celui-ci va forcément rapidement aller très mal. Pourtant c'est lui qui est sain. Je ne prétends pas ainsi être sain et que le reste du monde ne le soit pas, c'était juste un exemple illustratif.
J'en ai assez d'aller mal. Il faudrait que je trouve quelque chose mais il est probable que cette recherche n'aboutisse simplement jamais. Après tout, cela fait déjà très longtemps que je cherche et j'ai épuisé les réponses possibles. Il n'y a pas de réponse ou de solution. Il faut simplement que je me rende à l'évidence, j'allais mal, je vais mal et j'irai mal. C'est basique. Et il n'existe rien qui puisse modifier profondément ceci. Cesser de chercher c'est donc déjà positif. C'est d'ailleurs ce que j'avais fait à deux reprises, en 1996 et en 2003, cesser de chercher. Je ne sais pas si ça peut encore fonctionner, peut-être que je suis arrivé au bout des limites de cette technique. Sauf si ce n'est pas une technique. Cela semble plutôt fatal et forcé. Et adapté.
On m'a proposé l'ouverture, je l'ai refusée en bloc. Je ne sais pas si c'était une erreur, mais j'avais fondamentalement, viscéralement, l'impression que c'était la bonne décision, la décision qui me correspond. Il me faut de la fermeture, oui, cela semble évident. Je dois fuir le monde, même si cela comporte des inconvénients. Il faut choisir le moindre mal, n'est-ce pas.
Je ne peux trouver de solution (miracle) mais je peux arrêter de chercher. Et ce que je peux faire aussi, c'est me faire une sorte de plan de survie. Je me connais assez pour cela. Alors je sais, les amoureux de la vie, de l'ouverture, du social, de l'humain, diront que c'est du bricolage inadapté et que le seul salut se trouve dans l'ouverture. Je sais. Je les ignore. Je les méprise. Profondément. Ils ne comprennent pas, tant pis pour eux. Je ne vais pas (plus) perdre de temps avec eux. Je viens déjà d'en perdre avec ces lignes.
Un plan de survie donc. La base est connue, c'est la fermeture. La fermeture est simplement mon fonctionnement habituel en fait, rien de nouveau ou de compliqué ici. Passer un maximum de temps seul et esquiver au maximum les interactions sociales. Je connais bien.
Ensuite, arrêter de se torturer devant des choses imbéciles, injustes ou humaines. Dans la mesure du possible. C'est une grande difficulté, évidemment. Car ces imbécillités, injustices, humanités, sont à la source de mes difficultés. Mais essayer de les ignorer, de les relativiser. Je ne sais que trop qu'elles existent et que je vais en rencontrer régulièrement ! Un haussement d'épaules sont à peu près tout ce qu'elles méritent. Un peu comme un sage d'ailleurs. Ce ne sont que des choses routinières et la réponse logique est "la routine". Même si bien sûr c'est une routine qui fait souvent mal. Mais ne pas en souffrir plus que de raison, plus qu'elles ne le méritent, plus que la routine ne le mérite. Relativiser au maximum, puisque c'est de toute façon connu. Le mal est connu. Les humains sont connus. Leur fonctionnement est connu.
Ensuite, se concentrer autant que possible sur les rares choses qui m'apportent un petit peu de soulagement, de positif, de consolation. Sur ces parenthèses puisque de toute façon c'est ce qu'elles sont. Si je dois me noyer dans ma passion, eh bien que je me noie. Ce n'est autre que ce que j'ai utilisé de 1996 à 2001, et dans une moindre mesure ces dix dernières années, et ma foi ça n'a pas si mal fonctionné. De toute façon je n'ai pas le choix ! Et c'est un choix agréable et facile à faire, celui-là.
Cesser de vouloir changer le monde car de toute façon c'est utopique, cesser donc les croisades inutiles, les remontrances à tout va, la critique permanente. Le monde est ce qu'il est, je vais tenter d'y évoluer muni de mon plan de survie.
Enfin, faire mon bout de chemin comme je peux, en me fixant des objectifs et des projets, puisque je ne peux faire sans. En ignorant les obstacles, en les esquivant, tout comme j'esquiverai l'humanité autant que possible.
AA : "on ne peut pas vivre uniquement pour un seul domaine on rétrécit ce qui n'est jamais conseillé"
Je ne sais pas si c'est vrai. Je ne crois pas. Et si c'est tout de même le cas, eh bien tant pis !
Vive le surplace.
Vive la monomanie.
Vive le statu quo.
Vive la fuite.
Vive le mépris.
Vive l'esquive.
Vive la fermeture.
Ce sont les seuls saluts.
Je ne sais pas si c'est vrai. Je ne crois pas. Et si c'est tout de même le cas, eh bien tant pis !
Vive le surplace.
Vive la monomanie.
Vive le statu quo.
Vive la fuite.
Vive le mépris.
Vive l'esquive.
Vive la fermeture.
Ce sont les seuls saluts.