C. est quelqu'un d'assez exceptionnel. On ne croise pas beaucoup de personnes comme ça.
Déjà il est passionné et il travaille dans le milieu de sa passion. Or, j'ai bien l'impression que tous ceux qui travaillent en étroite relation avec leur passion arrivent à offrir le meilleur d'eux-même, et en général ils donnent. Ce qui est remarquable dans une société où tout le monde ne fait que prendre.
Il travaille entre 60 et 70 heures par semaine, tout en étant payé sur la base de 39. Un élément important est en effet qu'il n'a aucune considération pour l'argent, il ne considère cela que comme un moyen : l'argent personnel sert à survivre, l'argent de l'association à réinvestir. Il ne recherche jamais l'enrichissement personnel, au contraire d'ailleurs il n'est pas rare qu'il se mette en danger financièrement pour réussir des projets associatifs. Donc quand j'ai dit donner il y a quelques lignes, c'est vraiment donner, ce n'est pas donner en contre-partie de quelque chose, et ça c'est rare.
Il a une très bonne mémoire, acquise à force de devoir gérer des dizaines de choses en même temps en permanence. Il est sensiblement plus intelligent que la moyenne.
Il a une vision d'ensemble, une prise de recul, en partie acquise grâce au jeu, qui est forcément une qualité avantageuse.
Il recherche souvent des raisons psy à des comportements en tous genres et aime bien analyser les choses en général.
Etant résolument optimiste, il sait motiver ses collaborateurs, les entraîner dans ses projets, ses aventures. Il commence à savoir s'entourer. Il commence à savoir déléguer.
Il a une empathie développée pour son prochain, il est très social. Cet altruisme est parfois un défaut, en voulant sauver des personnes, les soigner, les ménager, on se met parfois en danger ou on perd le sens des priorités. Mais à la limite dans la société actuelle, c'est quand même une belle chose de mettre son prochain tout en haut de la liste des priorités. A l'heure où c'est habituellement son soi qui y figure.
Il arrive à avancer malgré l'adversité. Et quelle adversité ! Il avance malgré les choses insupportables, abjectes et absurdes que l'on retrouve un peu partout, en particulier dans l'administration et la politique. Même s'il s'y heurte parfois de plein fouet. C'est un peu "mort aux cons" et il avance. C'est terrible parce que des gens qui travaillent 2 fois moins que lui et qui sont payés 2 fois plus - au minimum - lui mettent des bâtons dans les roues, se plaignent, font ralentir les processus, etc. Mais il doit faire avec, et il avance.
Il arrive à allier la nécessité de gérer les formalités - et Dieu sait s'il y en a - avec la création régulière de nouveau projets, et leur mise en place. C'est pour ça que quand j'écris avancer, ce n'est pas simplement mettre un pied devant l'autre, c'est aussi avoir de nouvelles idées et ensuite les mettre en œuvre.
Et bien sûr, sur le plan personnel, c'est celui qui m'a permis d'entrer professionnellement dans le milieu de ma passion, comme il l'avait fait lui-même quinze ans plus tôt. Ce qui est tout simplement énorme puisque c'est ce qui m'a amené à exister.