20.12.17

Tenir - Ôter

Visiblement il est tout à fait habituel que l'existence cherche à vous ôter ceux auxquels vous tenez.
Ce qui est source de tristesse abyssale.
Ainsi le plus sûr est bien sûr de ne tenir à rien, ni personne.
Évidemment, c'est d'une tristesse abyssale.
Ce qui laisse un choix entre tristesse abyssale, ou tristesse abyssale.
Un bon résumé de l'existence.

12.12.17

Routine

Encore deux semaines avant les vacances scolaires. Je n'ai pas la moindre énergie pour faire quoi que ce soit.
Je me réveille tard et retourne me coucher durant l'après-midi.
Les volets restent fermés mais c'est assez cohérent car je dors la plupart du temps.
Certains nouveaux élèves me demandent des cours mais je n'ai pas l'énergie de leur répondre.
J'ai des difficultés à préparer mes cours et à envoyer les exercices.
On me demande de mener des projets mais j'en suis incapable.
La routine.

Un "ami" m'a appelé et m'a dit que je pouvais toujours l'appeler ou aller le voir si je voulais. Mais je n'en ferai vraisemblablement pas usage. Pas envie.

Je découvre les nouvelles internationales et nationales et il ne faudrait plus du tout que je les lise.
J'envoie des messages à des gens que je connais, ou à des inconnus, et je reçois peu de réponses.
Quelqu'un croit bon de défoncer les boîtes aux lettres de mon immeuble.
Je joue particulièrement mal ces temps et ce n'est pas une surprise.
Et encore, le pire reste probablement à venir, aussi bien au niveau administratif que du reste.
Je déplore d'ennuyer les rares personnes auxquelles je me confie. Car les gens ont besoin d'ondes positives, pas négatives.

20.10.17

.

Tout est vain.

31.3.17

Répit

Pas écrit ici depuis septembre. Peu écrit ailleurs, à part à ma psy.

En tout cas la période est bonne, depuis janvier. Décembre avait montré une légère amélioration mais ça reste toujours un mois compliqué. Est-ce que je sais exactement pourquoi la période est meilleure ? Je crains que non. Au moins pour janvier. Depuis c'est un peu plus facile d'émettre une hypothèse, étant donnée mes échanges avec A-S.

Ce qui est effrayant quand je suis dans une période positive, c'est que je me demande toujours à quel moment elle va se terminer. C'est comme une épée de Damoclès. Je n'y pense pas non plus très souvent, mais c'est tout de même comme être en sursis. Le travail avec ma psy m'a un peu apporté, mais je serais bien en peine de dire si c'est ce qui m'a fait aller mieux, ni quelles sont les chances que ça dure. Je me demande parfois si je suis sur une bulle, qui peut exploser à tout moment, ou si je suis sur une vague qui me porte de manière plus sûre et plus durable.

En attendant (sic), j'imagine bien qu'il faut profiter. J'essaie. Il est très agréable d'éprouver de temps en temps de la joie et du bien être. La période est loin d'être à sens unique, car les moments de doute et de crainte existent. Mais au moins sont-ils entrecoupés de choses agréables ou de périodes de répit. Ce qui et inestimable.